Responsables : Hélène Blais (helene.blais∂ens.psl.eu) et Olivier Canteaut (olivier.canteaut∂chartes.psl.eu)
Secrétariat pédagogique : Sophie Tissandier (sophie.tissandier∂ens.psl.eu)
Secrétariat administratif du master Humanités : Florence Claude (florence.claude∂ens.psl.eu)
Equipe pédagogique
Hélène BLAIS
Hélène Blais est professeure d’histoire contemporaine au département d’histoire de l’ENS et membre de l’IHMC (Institut d’histoire moderne et contemporaine). Ses recherches portent sur l’histoire des savoirs et sur les questions spatiales et territoriales en situation coloniale aux XIXe et XXe siècles. Elle a notamment publié Voyages au grand océan. Géographies du Pacifique et colonisation, 1815-1845 (CTHS, 2005) ; Mirages de la carte. L’invention de l’Algérie coloniale (Fayard, 1014), l’Empire de la nature (Champ Vallon, 2023), et en co-direction avec Fl. Deprest et P. Singaravelou, Territoires impériaux. Une histoire spatiale du fait colonial (Publications de la Sorbonne, 2011).
Dans le cadre du Master d’histoire transnationale, elle encadre des travaux portant sur les empires coloniaux, sur les voyages, les cartes et les explorations, sur les frontières, sur la circulation des savoirs entre les empires, et sur l’histoire transnationale de l’environnement.
Elle a notamment dirigé les mémoires suivants : « Vivre la frontière au Frioul (1866-1915) » ; « De la neurasthénie tropicale à l’africanité : histoire trans-impériale d’un diagnostic colonial (1880-1940) » ; « Le développement de la kurdologie française à l’époque du mandat : enjeux savants, enjeux politiques » ; « Le lieutenant Jules Brunet au Japon (1867-1869). De Yokohama à Hakodate, étude sur la trajectoire d’un officier français dans un pays agité », "La flore d’Indochine de Louis Pierre", "La révolte du 22 mai 1848 dans les Caraïbes , une histoire transnationale", "La colonisation de la Nouvelle-Guinée allemande", Histoire de la police sous le mandat français en Syrie", "le traité franco-cambodgien de 1907", "L’institut français de Pondichéry", "une approche matérielle et transnationale des explorations en Amazonie au XIXe siècle"
Olivier CANTEAUT
Olivier Canteaut est maître de conférences à l’École nationale des chartes. Il s’intéresse aux structures politiques et aux pratiques gouvernementales dans les États d’Occident à la fin du Moyen Âge, ainsi qu’aux techniques administratives développées en leur sein. Il s’attache en particulier à la production et à l’archivage de l’écrit dans les monarchies d’Occident (France, Angleterre, monarchie pontificale). Enfin, il participe au développement des humanités numériques pour l’édition et l’analyse de corpus d’actes diplomatiques médiévaux.
Dans le cadre du master, il est susceptible de diriger des travaux en histoire médiévale portant notamment sur les transferts culturels – en particulier dans le domaine de l’écrit – et l’histoire transnationale des structures socio-politiques de l’Occident médiéval. Il a notamment encadré le mémoire suivant : Résidus d’empire : les possessions anglaises et françaises des seigneurs angevins après 1204.
Christophe GAUTHIER
Christophe Gauthier est professeur d’histoire du livre et des médias (XIXe-XXIe siècles) à l’Ecole nationale des chartes (Université PSL), membre du Centre Jean-Mabillon (EA 3624) et chercheur associé à l’Institut d’histoire du temps présent (CNRS). Ancien conservateur de la Cinémathèque de Toulouse, il a également été directeur du département de l’Audiovisuel de la BnF. Il a dernièrement co-dirigé avec Dimitri Vezyroglou, L’Auteur de cinéma, Histoire, généalogie, archéologie (AFRHC, 2013), et avec Anne Kerlan et Dimitri Vezyroglou, Loin d’Hollywood ? Cinématographies nationales et modèle hollywoodien (Nouveau Monde éditions, 2013), ainsi qu’Histoires d’O. Mélanges d’histoire culturelle offerts à Pascal Ory (avec Laurent Martin, Julie Verlaine et Dimitri Vezyroglou, Publications de la Sorbonne, 2017).
Ses principaux champs de recherche sont l’histoire du cinéma, de sa patrimonialisation et de la critique cinématographique, ainsi que l’histoire des industries culturelles. Il dirige des thèses d’Ecole des chartes sur l’histoire du théâtre, l’histoire du corps, l’histoire du cinéma et l’histoire des médias. Dans le cadre du master d’histoire transnationale, il a dirigé des travaux relatifs à la réception des films Lumière en France et aux Etats-Unis, ainsi qu’à la circulation des techniciens du cinéma entre la France et Cuba dans les années 60 et 70. Il s’intéresse tout particulièrement à l’histoire des organisations internationales du patrimoine cinématographique et audiovisuel (FIAF, FIAT, etc.).
Charlotte GUICHARD
Charlotte Guichard est directrice de recherche au CNRS (Institut d’histoire moderne et contemporaine) et professeure attachée en histoire moderne à l’ENS. Au croisement de l’histoire et de l’histoire de l’art, ses travaux portent sur les cultures visuelles et matérielles à l’âge moderne, avec une prédilection pour l’histoire des consommations culturelles, l’histoire des collections, du marché et de la valeur de l’art. Elle a notamment publié Les amateurs d’art à Paris au XVIIIe siècle (Champ Vallon, 2008) ; Graffitis. Inscrire son nom à Rome, XVIe-XIXe siècle (Seuil, 2014) ; La griffe du peintre. La valeur de l’art, 1730-1820 (Seuil, 2018).
Dans le cadre du Master d’histoire transnationale, elle accueille des sujets portant sur les cultures visuelles et matérielles des mondes modernes, en particulier les artistes explorateurs et voyageurs, les mobilités artistiques et culturelles, les pratiques de collections artistiques et de consommations culturelles en contexte impérial et global. Elle a notamment dirigé les mémoires suivants : Le voyage de l’Amphitrite à Canton au tournant du XVIIIe siècle ; Le Rouge d’Andrinople : circulation d’une technique de teinture ottomane en France dans la seconde moitié du XVIIIe siècle ; Les fêtes à Parme dans la seconde moitié du XVIIIe : une histoire croisée des visites diplomatiques et circulations culturelles.
Jean-Louis HALPERIN
Jean-Louis Halpérin est professeur d’histoire du droit à l’Ecole normale supérieure, directeur du Centre de Théorie et Analyse du Droit UMR 7074 (Université Paris Nanterre - ENS - CNRS). Au croisement de l’histoire du droit, du droit comparé et de la théorie du droit, ses travaux portent sur les transferts ou transplants juridiques, l’histoire des mondialisations du droit et les champs juridiques français, allemand et japonais à l’ère contemporaine.
Dans le cadre du Master d’histoire transnationale, il accueille des mémoires sur les transplants juridiques, les migrations des juristes à l’époque contemporaine, les circulations culturelles des oeuvres de droit.
Rahul MARKOVITS
Rahul Markovits est maître de conférences en histoire moderne au département d’histoire de l’ENS. Ses recherches portent sur la circulation des hommes, des textes et des produits à une échelle transnationale au cours d’un long dix-huitième siècle. Il a publié Civiliser l’Europe. Politiques du théâtre français au XVIIIe siècle (Paris, Fayard, 2014) et travaille actuellement à un manuscrit sur le voyage en Europe d’un groupe de voyageurs indiens à l’époque de la révolution française.
Dans le cadre du Master d’histoire transnationale, les recherches qu’il encadre portent sur les circulations culturelles et savantes dans l’Europe des Lumières, les connexions entre l’Europe et l’Asie ou les mobilités à l’âge des révolutions.
Parmi les mémoires qu’il dirige actuellement : « No French Strollers ! Emeutes dans les théâtres londoniens (1738, 1749, 1755) » (Louise Durey) ; « Coopération savante et rivalité impériale franco-britanniques : la botanique et les longitudes sous le ministère Maurepas (1723-1749 » (Arthur Caumes) ; « Un Français au royaume de Pégou : la mission de Bruno (1751) » (Adrien Marest) ; « Les Européens à Canton au XVIIIe siècle : interactions sociales et identités nationales » (Perrine Lemoine).
Olivier PONCET
Olivier Poncet est professeur à l’École nationale des chartes (Histoire des institutions et des archives de l’époque moderne) depuis 2004. Après une formation à l’École nationale des chartes puis à l’École nationale du patrimoine (filière Archives), il a poursuivi une double carrière dans des institutions de conservation d’archives (Archives départementales et nationales) et dans des institutions d’enseignement et de recherche (École française de Rome, CNRS et EHESS).
Dans le cadre du Master d’histoire transnationale, son enseignement porte sur toutes les manifestations de l’écrit documentaire dans les institutions et les sociétés de l’époque moderne, principalement en France et au Japon. Il vise à apporter les éléments d’explication relatifs à la genèse et à la tradition des sources de la pratique, à travers l’étude comparée des organes et des logiques de production (institutions) et des conditions de transmission et d’exploitation de cette dernière (archivistique). Des travaux d’histoire comparée (ou seulement française ou japonaise) pourraient prendre appui sur la question de la modernité (supposée ou réelle) entre XVIe et XIXe siècles de phénomènes plus anciens tels que la féodalité, le contrôle de l’écrit, la « bureaucratie » ou encore l’interpénétration des pratiques écrites entre les milieux gouvernementaux (judiciaires et administratifs) et les milieux marchands ou ecclésiastiques.
Marie Laure ARCHAMBAULT-KÜCH
Doctorante en histoire contemporaine (Université Lyon-2-LARHRA) et agrégée d’histoire (2015), Marie-Laure Archambault-Küch est ATER au CPES
Ses recherches doctorales portent sur les pratiques vestimentaires des classes moyennes et bourgeoises en Syrie et au Liban entre la fin du XIXe siècle et le milieu du XXe siècle.
Analysant les pratiques et les discours autour du vêtement de groupes qui revendiquent à la fois leur modernité et leur authenticité, ses travaux interrogent les circulations et les transferts culturels au prisme des questions de l’hybridation des codes vestimentaires, de la consommation et de la culture visuelle. Mobilisant une analyse de genre, son travail questionne en outre les tensions entre discours et pratiques vestimentaires telles qu’elles peuvent s’observer. Ses recherches visent enfin à éclairer la politisation du vêtement et la patrimonialisation des savoir-faire et des costumes dans un double contexte de domination étrangère et de construction nationale.
Thématiques de recherche
- Histoire contemporaine du Moyen-Orient ;
- Histoire sociale et histoire du politique ;
- Histoire transnationale et impériale (impérialisme informel, circulations) ;
- Histoire du genre et des femmes ;
- Culture matérielle et culture visuelle.
Pascale RABAULT-FEUERHAHN
Pascale Rabault-Feuerhahn est chercheur au CNRS (UMR8547 Pays germaniques : Transferts culturels), spécialiste de l’histoire transnationale des sciences humaines. Ses travaux portent en particulier sur l’histoire des études orientales, dans une perspective combinant approche philologique, histoire intellectuelle, politique, sociale et institutionnelle.
Ses publications incluent L’archive des origines. Sanskrit, philologie, anthropologie dans l’Allemagne du XIXe siècle (Editions du Cerf, 2008) ; Théories intercontinentales. Aux sources du comparatisme postcolonial (Demopolis, 2014) ; La part étrangère des musées (Revue germanique internationale 21/2015).
Encadrement de travaux sur : l’histoire transnationale des sciences humaines (en particulier philologie, anthropologie, orientalisme, sciences des religions), l’histoire et l’épistémologie du comparatisme ; l’histoire des institutions de savoir ; la création des identités nationales ; l’histoire intellectuelle et culturelle allemande.
Mémoires dirigés dans le cadre du Master d’histoire transnationale : Le philhellénisme après la guerre d’indépendance : mutations et resémantisations d’après les récits de voyageurs anglo-saxons (1858-1867) ; La représentation des Valkyries dans les arts et savoirs d’Europe du Nord au XIXe siècle.
Pierre SALMON
Pierre Salmon est maître de conférences en histoire contemporaine au département d’histoire de l’École normale supérieure (PSL). Il est à ce titre rattaché à l’IHMC (UMR 8066).
Ses recherches de thèse sont consacrées au trafic d’armes destiné au conflit espagnol (1936-1939). Par le biais d’une approche transnationale, il a exploré les champs de l’histoire sociale, politique et militaire du conflit et, plus largement, du premier XXe siècle. Son projet actuel entend croiser l’histoire du capitalisme, de l’illégalité et des conflits. Il oriente aujourd’hui son approche sur les courtiers – ou brokers – qui font office d’intermédiaires dans les opérations illégales d’envergure transnationale.
Dans le cadre du Master d’histoire transnationale, il encadre des travaux consacrés à l’Espagne, aux mondes ibériques et européens, aux circulations politiques, culturelles et informelles au XXe siècle.
Nathan SCHLANGER
Nathan Schlanger est professeur d’archéologie à l’Ecole nationale des chartes. Il a travaillé auparavant à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), à l’Ecole du Louvre, et comme chargé de recherche et développement international à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Ses recherches portent sur l’histoire, les archives et les politiques de l’archéologie du XIXe au XXIe siècle, sur l’étude comparative de la gestion du patrimoine archéologique à l’échelle mondiale, et sur la technologie et la culture matérielle en archéologie en en anthropologie. Il a notamment dirigé, édité ou codirigé : La Préhistoire des autres. Perspectives archéologiques et anthropologiques (2012), Marcel Mauss, techniques, technologie et civilisation (2012), European Archaeology Abroad. Global Settings, Comparative Perspectives (2013), Les intraduisibles du patrimoine en Afrique sub-saharienne (2014).
Dans le cadre du Master d’histoire transnationale, il accueille des sujets concernant l’histoire de l’archéologie et du patrimoine à l’échelle transnationale depuis le XIXe siècle, essentiellement dans le contexte des consolidations identitaires à l’échelle européenne et des expansions coloniales (puis postcoloniales) en méditerranée et en Afrique sub-saharienne. Il dirige des mémoires portant sur L’archéologie comme outil diplomatique en Palestine dans l’entre-deux-guerres et L’archéologie française en Indochine (1858-1931) : entre volonté de savoir et volonté de pouvoir.
Valérie THEIS
Valérie Theis est professeure d’histoire du Moyen Âge à l’ENS, rattachée à l’IHMC en ce qui concerne la recherche. Elle travaille sur l’histoire politique et sociale de l’Europe médiévale à partir du Moyen Âge central et jusqu’à la fin du Moyen Âge.
Elle s’intéresse en particulier aux développements des usages de l’écrit à des fins de gouvernement, avec une prédilection pour l’étude des comptabilités, l’histoire des archives médiévales et celle des enquêtes. À travers de l’étude de cette documentation, il s’agit de travailler à différentes échelles sur les effets sociaux des politiques de domination territoriale et de gouvernement des populations, d’étudier les milieux sociaux qui avaient en charge la mise en œuvre de ces politiques, et d’essayer de saisir quelles représentations de l’espace et des territoires s’exprimaient dans les écrits qu’ils ont produits dans l’exercice de leurs fonctions. L’étude des actes de la pratique et des comptabilités la conduit aussi à s’intéresser à l’histoire sociale des sociétés urbaines (mondes artisanaux, officiers, monde clérical).
Ayant été nommée comme professeur à l’ENS en 2017, elle n’a pas encore dirigé de mémoires au sein du master transnational, mais elle peut proposer des sujets variés concernant l’Occident médiéval en histoire politique et sociale. L’étude des milieux cléricaux et artisanaux se prête en effet particulièrement bien à des approches transnationales, de même que les questions de circulation de pratiques d’écriture et de gouvernement.
Stéphane VAN DAMME
Ancien professeur à l’Université de Warwick (Grande-Bretagne), à SciencesPo (Paris), puis à l’Institut universitaire européen (Florence) où il a occupé la chaire d’Histoire des Sciences entre 2013 et 2020, Stéphane van Damme a rejoint le département d’Histoire de l’ENS à la rentrée sur une chaire d’histoire transnationale de l’Europe moderne. Ses recherches portent sur l’émergence des sciences modernes et la culture européenne de la Renaissance aux Lumières en en examinant des éléments essentiels tels que les centres scientifiques (Lyon, Paris, Londres, Edimbourg, New York), les pères fondateurs (Descartes), les disciplines paradigmatiques (philosophie, histoire naturelle, archéologie), et plus récemment les projets impériaux. Ses publications récentes incluent un essai sur l’histoire des savoirs La Prose des savoirs. Pragmatique des mondes intellectuels (2020) et un ouvrage Seconde Nature. Rematérialiser les sciences entre Bacon et Tocqueville (2020). Il termine actuellement un livre sur une histoire globale du savoirs sceptiques français aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Blaise WILFERT-PORTAL
Blaise Wilfert-Portal est maître de conférences en histoire contemporaine au Département de sciences sociales de l’Ecole normale supérieure (Université Paris Sciences et Lettres). Ses enseignements et son travail de recherche, articulant histoire et sciences sociales, portent sur l’histoire de la mondialisation à l’époque contemporaine, en s’attachant particulièrement aux questions de circulation du livre et de la littérature dans une perspective géopolitique et économique au XIXe siècle et au début du XXe siècle. Il prépare actuellement une habilitation sur l’histoire de la construction du droit d’auteur international de 1850 à la Grande guerre, qui lie histoire économique, histoire du droit et géopolitique culturelle.
Dans le cadre du Master d’histoire transnationale, il est disponible pour encadrer des recherches portant sur l’histoire de la mondialisation culturelle, économique et juridique au XIXe et au XXe siècle, d’un point de vue européen, autour des thèmes suivants : géopolitique des circulations littéraires, artistiques et savantes, marché du livre et des biens culturels construction du droit international, organisations internationales, histoire des nationalismes dans une perspective transnationale. Il dirige ou co-dirige les mémoires suivants : Le XIVème Congrès International des Orientalistes, Alger 1905 : Un nouveau paradigme scientifique autour de René Basset ; Les catégories d’ « apatride » et de « réfugié » entre 1928 et 1938 : un débat juridique transnational.
Claire ZALC
Claire Zalc est directrice de recherche au CNRS à l’Institut d’histoire moderne et contemporaine dont elle est directrice. Elle est également directrice d’études à l’EHESS et responsable du département GLOBAL de l’Institut des Migrations. Ses travaux portent sur l’histoire des migrations au XXe siècle, l’histoire des persécutions pendant la Seconde guerre mondiale et l’histoire sociale des interactions administratives. Ils cherchent à comprendre, sur différents terrains, les modes d’inscription des individus dans les États-Nations occidentaux dans un long XXe siècle, en réfléchissant à l’articulation des différentes appartenances familiale, professionnelle, communautaire ou territoriale. Elle a récemment publié Dénaturalisés. Les retraits de nationalité sous Vichy (Seuil, 2016) ; Microhistories of the Holocaust (eds. avec Tal Bruttmann, Berghahn Books, 2016) et, avec Nicolas Mariot, Face à la persécution. 991 Juifs dans la guerre (Odile Jacob, 2010). Parallèlement, elle mène une réflexion sur les manières de faire et d’écrire l’histoire et est l’auteure, avec Claire Lemercier, de Méthodes quantitatives pour l’historien (La Découverte, 2008).
Elle encadre des recherches portant sur l’histoire des migrations et des persécutions au 20e siècle, sur les mobilités et les circulations des personnes et des biens ainsi que sur l’histoire des transferts économiques, marchands et scientifiques à l’époque contemporaine. Elle se tient à la disposition des étudiant.e.s pour discuter des sujets qui croiseraient ses centres d’intérêt.